L'employeur qui souhaite embaucher un étranger doit vérifier s'il a le droit de travailler en France. L'étranger doit être titulaire d'une autorisation de travail ou être originaire d'un pays pour lesquels l'autorisation de travail n'est pas obligatoire (Espace économique européen, Suisse, Monaco, Andorre, Saint-Marin). Pour certaines prestations d'une durée inférieure ou égale à 3 mois, il n'y a pas besoin d'autorisation de travail quelle que soit la nationalité de l'étranger.
L'employeur, avant d'embaucher un étranger, doit vérifier qu'il a le droit de travailler en France.
Il doit ensuite suivre les formalités d'embauche habituelles.
Quand le salarié n'a jamais été immatriculé en France, l'employeur doit faire une demande d'immatriculation auprès de la CPAM (ou de la MSA pour un salarié agricole)
Pour travailler en France, un salarié étranger doit avoir une autorisation de travail.
Cependant, certains étrangers peuvent être dispensés en fonction de leur statut ou de la durée de leur mission.
Un étranger qui se trouve dans l'une des situations suivantes n'a pas besoin d'une autorisation de travail :
Statut |
Conditions (toutes les conditions doivent être respectées) |
---|---|
Étudiant autorisé à séjourner dans un autre pays de l'Union Européenne (UE) |
Effectuer une partie de ses études au sein d'un établissement d'enseignement supérieur et dispose de ressources suffisantes Être inscrit dans un programme de mobilité à des fins de recherche, d'études ou de formation Exercer une activité professionnelle à titre accessoire après avoir informé la préfecture de sa mobilité |
Chercheur autorisé à séjourner dans un autre pays de l'Union Européenne (UE) Époux(se) et enfants du couple s'il s'agit d'une mobilité de longue durée |
Mener une partie de ses travaux de recherche ou dispenser un enseignement dans le cadre d'une convention d'accueil conclue dans l'autre pays de l'UE Informer la préfecture de sa mobilité Disposer de ressources suffisantes |
Si la prestation est inférieure ou égale à 3 mois, le salarié n'a pas besoin d'autorisation de travail.
Si la prestation est inférieure ou égale à 3 mois, le salarié n'a pas besoin d'autorisation de travail.
Si la prestation est inférieure ou égale à 3 mois, le salarié n'a pas besoin d'autorisation de travail.
Si la prestation est inférieure ou égale à 3 mois, le salarié n'a pas besoin d'autorisation de travail.
Si la prestation est inférieure ou égale à 3 mois, le salarié n'a pas besoin d'autorisation de travail.
Si la prestation est inférieure ou égale à 3 mois, le salarié n'a pas besoin d'autorisation de travail.
L'étranger peut être embauché s'il détient une autorisation de travail valable pour l'emploi qu'il va occuper quel que soit le type de contrat.
L'étranger ne peut pas obtenir de première autorisation de travail pour un contrat visant à favoriser l'emploi (le contrat d'apprentissage ou le contrat Parcours emploi compétence par exemple).
Cependant, le mineur pris en charge par l'Ase avant 16 ans peut obtenir cette autorisation pour une première demande s'il conclut un contrat d'apprentissage ou de professionnalisation.
Lorsque l'autorisation de travail est accordée, l'employeur doit payer une taxe dont le montant est fixé en fonction du niveau de rémunération du travailleur étranger.
Le montant de la taxe varie selon le salaire mensuel brut versé :
Montant du salaire |
Montant de la taxe |
---|---|
Salaire inférieur ou égal au Smic |
74 € |
Salaire supérieur au Smic et inférieur ou égal à 1,5 Smic |
210 € |
Salaire supérieur à 1,5 Smic |
300 € |
Le montant de la taxe varie selon le salaire mensuel brut versé :
Montant du salaire |
Montant de la taxe |
---|---|
Salaire inférieur à 3 886,46 € |
55 % du salaire mensuel brut |
Salaire supérieur ou égal à 3 886,46 € |
2 137,55 € |
L'employeur doit payer la taxe dans les 3 mois suivant la délivrance des documents exigés lors de la 1re entrée en France du travailleur (ou de l'autorisation de travail de la 1re admission au séjour en tant que salarié).
La demande d'immatriculation à la CPAM est à faire au moyen de la déclaration préalable à l'embauche.
La demande d'immatriculation à la MSA est à faire au moyen de la déclaration préalable à l'embauche.
Situation |
Amende (montant fixe) |
Peine de prison (peine fixe cumulée avec l'amende) |
---|---|---|
Fraude ou fausse déclaration pour obtention ou tentative d'obtention d'un titre de séjour |
3 000 € |
1 an |
Embaucher ou conserver en toute connaissance de cause à son service un étranger sans titre de séjour |
15 000 € par étranger concerné |
5 ans |
Embaucher ou conserver en toute connaissance de cause à son service un étranger sans titre de séjour en bande organisée |
100 000 € par étranger concerné |
10 ans |
Avoir recours en toute connaissance de cause directement ou indirectement, aux services d'un employeur d'un étranger non autorisé à travailler |
15 000 € par étranger concerné |
5 ans |
Pour travailler en France, un ressortissant de l'Espace économique européen n'a pas besoin d'autorisation de travail.
L'employeur qui souhaite embaucher un ressortissant de l'un de ces pays doit respecter les formalités d'embauche habituelles.
Quand le salarié n'a jamais été immatriculé en France, l'employeur doit faire une demande d'immatriculation auprès de la CPAM (ou de la MSA pour un salarié agricole).
La demande d'immatriculation à la CPAM est à faire au moyen de la déclaration préalable à l'embauche.
La demande d'immatriculation à la MSA est à faire au moyen de la déclaration préalable à l'embauche.
La France a conclu des accords avec la Suisse, Monaco, Andorre et Saint-Marin.
Pour travailler en France, le Suisse, le Monégasque, l' Andorran ou le Saint-Marinais, n'a pas besoin d'autorisation de travail.
L'employeur qui souhaite embaucher un ressortissant de l'un de ces pays doit respecter les formalités d'embauche habituelles.
Quand le salarié n'a jamais été immatriculé en France, l'employeur doit faire une demande d'immatriculation auprès de la CPAM (ou de la MSA pour un salarié agricole).
La demande d'immatriculation à la CPAM est à faire au moyen de la déclaration préalable à l'embauche.
La demande d'immatriculation à la MSA est à faire au moyen de la déclaration préalable à l'embauche.
Si vous êtes Algérien, Britannique ou ressortissant d'un pays ayant conclu un accord bilatéral avec la France, vous êtes soumis à des règles particulières.